Suite et fin de l'étape 23: "f" de "caraFE".
syllabation : nous syllabons les mots de la leçon pour les écrire.
écriture : Sur
l'ardoise: révision du tracé de la lettre "f" et de ses enchaînements avec une voyelle qui suit ou précédé d'un voyelle.
Rappel: qui sait faire un "l" sait faire un "f". Il suffit de faire descendre la verticale du "l" jusqu'à la 2ème ligne sous la ligne 0, puis, après la canne à l'envers, remonter jusqu'à la ligne "0" pour fermer la boucle ainsi formée. On termine avec une petite queue à la manière du "o" ou du "v".
La maîtresse fait
remarquer la ressemblance du tracé du "f" comme un "grand "b" qui
descend sous le plancher et dont la petite boucle vient se refermer
ensuite sur le plancher".
- Copie: sur l'ardoise: copie de la dernière ligne des mots de la leçon "f" de caraFE.
- Dictée: Mes premières dictées (Hattemer 12ème) : Préparation de la prochaine dictée: la fête sera samedi.
- arithmétique Bertin : le nombre 12 (suite). manipulation au boulier, avec la balance de Roberval.
- 12 c'est 10 et 2, c'est une dizaine et 2 unités simples, c'est la raison pour laquelle on l'écrit 12. Le chiffre 1 nous informe qu'il y a 1 dizaine, le chiffre qui suit, 2, nous indique qu'il y a 2 unités simples.
Avec le boulier, nous voyons les différentes décompositions du nombre 12. Grâce à une addition, nous déduisons la deuxième addition possible ainsi que les 2 soustractions.
ex: 9+3 =12 donc 3+9=12 dont on peut déduire 12-9 = 3 ( puisqu'on sait que 9 et 3 font 12, si j'enlève 9 de 12, il reste donc 3, ), selon le même principe 12-3 = 9 ( puisqu'on sait que 9 et 3 font 12, si j'enlève 3 de 12, il reste logiquement 9).
Tous ces calculs sont démontrés par la manipulation de la balance de Roberval et du boulier.
Nous procédons de même pour 8+4; 7+5 et 6+6.
- écriture des chiffres : Sur l'ardoise: l'écriture du chiffre 8 et 9:
- Calcul mental avec les CARTATOTO: tous les résultats jusqu'à 10.
- vocabulaire : Episode 36 du Feuilleton d'Hermès. Plus de détail sur le blog consacré à Hermès.
- Lecture Delile :
- lecture collective: 3 pages (leçon "e" se lit "è" à l'intérieur d'une syllabe", "d" et "e devant 2 consonnes se lit è").
- Lecture individuelle: selon l'avancement de chacun (classe entière).
- Récitation: Révision de toutes nos poésies apprises depuis le début de l'année.
- Chant: nous chantons "j'ai descendu dans mon jardin"
- grammaire :suite à la leçon lue dans le Delile par un des élèves, la maîtresse parle du pluriel des mots. Nous savons que les articles le, la, un, une, nous donne deux informations sur les noms qu'ils accompagnent:
- le genre: masculin ou féminin
- le nombre: les noms de personnes, d'animaux ou de choses qui suivent sont au singulier (il y en a un ou une seule)
- Désormais, les articles "les" et "des" nous disent, au contraire, qu'il y a plusieurs personnes, animaux ou choses.
- La maîtresse fait remarquer que ces articles obligent le nom qu'ils accompagnent à avoir un "s" muet à la fin. Ceci nous aident à comprendre qu'on nous parle de plusieurs objets, animaux ou personnes.
- Sans insister la maîtresse évoque que lorsqu'on ajoute la lettre "s" à la fin d'un mot à cause des articles "les" ou "des", on dit qu'on accorde le nom avec son article. On voit qu'ils sont unis... parce qu'ils ont la même lettre à la fin.
- ex: les pommes. les jouets Nous aurons souvent l'occasion d'y revenir désormais.
aux deux nouveaux articles de notre liste, s'ajoutent les petits mots "mes, tes, ses" qui eux nous disent à qui appartiennent les personnes, les animaux ou les choses qu'ils accompagnent (nous apprendrons dans quelques semaines qu'il s'agit d'adjectifs possessifs)
Les mots qui se terminent par "s" au singulier, ne changent pas quand ils sont au pluriel.
exemple: un ours, des ours; une souris, des souris.
- leçon de chose : grâce à la neige tombée le matin même, nous avons pu faire plusieurs expériences sur les différents états de l'eau. La neige est de l'eau à l'état solide, c'est à dire qu'elle garde une forme bien particulière. (nous aurons l'occasion de revenir sur la notion de "solide").
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Grâce à un thermomètre, nous mesurons la température de la neige, le thermomètre indique presque 0°C, 0°C, c'est effectivement la température de la neige, c'est la température que l'eau doit avoir pour qu'elle devienne "solide". Les élèves font remarquer que la glace est aussi de l'eau "solide".
Pour mesurer la température, on utilise les degrés, plus la température est chaude plus nombre est grand et plus le liquide du thermomètre monte haut. Inversement lorsque la température est basse. Nous connaissons désormais les centimètres et les mètres pour mesurer des longueurs et les degrés pour mesurer la chaleur ou le froid.
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Une autre expérience nous montre que la neige fond lorsqu'elle est proche d'une source de chaleur. Ici, elle est posée dans une coupelle sur un radiateur chaud...
La neige fond beaucoup plus vite que sur le plateau de la balance. C'est à cause de la chaleur. La maîtresse demande aux élèves ce qui va se passer si on laisse longtemps la coupelle sur le radiateur. Plusieurs élèves disent que l'eau va "partir". La maîtresse rectifie en disant que l'eau à cause de la chaleur va s'évaporer, c'est à dire devenir de la vapeur, du gaz. (nous avons vu lors d'une précédente leçon que l'eau est formé de molécules (grâce à Cuissart...): une molécule d'hydrogène et deux molécules d'oxygène). La maîtresse a déjà expliqué que tout ce qui nous entoure est composé de molécules, qui sont des groupement de petites "billes" microscopiques qui s'attirent les unes les autres comme la Terre attire la Lune et la Lune provoque les marées en attirant l'eau à la surface de la Terre (toujours grâce au vocabulaire rencontré dans le notre livre Cuissart ainsi que dans le livret des premières dictées...).
POur mettre en évidence l'évaporation de l'eau, la maîtresse fait bouillir de l'eau dans une bouilloire et une fois que la vapeur se montre, "comme une fumée" disent les élèves (mais la maîtresse rectifie en parlant de vapeur, car l'eau en s'évaporant devient un gaz). La maîtresse approche ensuite un miroir sur lequel la vapeur d'eau en refroidissant redevient de l'eau liquide, qui se voit nettement sous forme de toutes petites gouttelettes.
La maîtresse explique que l'eau liquide est formée de molécules qui se touchent, comme des billes dans un sac. Elles prennent donc la forme du récipient dans lequel elles sont. Tandis que lorsqu'elles sont chauffées, les molécules d'eau n'ont qu'une envie, c'est de s'éloigner les unes des autres, c'est ainsi qu'elles ne se touchent plus, se mélangent à l'air qui est autour de nous et que l'eau liquide devient gaz.
- dessin : Pour le sapin de Noël de l'école,
nous dessinons un quadrillage à l'aide de la règle, composé de lignes verticales et de lignes horizontale. Les cases sont coloriées alternativement de vert clair et de vert foncé. Enfin, au dos de la feuille, les élèves tracent la silhouette de leur main qu'ils découpent ensuite. Ces mains de papier ainsi obtenues serviront à confectionner un grand sapin de Noël composé de toutes les mains fabriquées par tous les élèves de l'école.
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TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
+ écriture-lecture Cuissart (livre bleu) :relire l'étape 23 entière.
+ lecture Delile : revoir page en cours
