dimanche 9 juin 2013

vendredi 7 juin





Leçon an/am - en/em : nous connaissons déjà "an" de ANcre et "en" de "dENt". Nous voyons que "devant les lettres m, b, p", la lettre "n" se fait remplacer par la lettre "m" car elle ne supporte pas d'être suivie par ces 3 lettres là. À partir de maintenant, il faudra être attentif lorsque nous écriront des mots contenant le son "an/en" à choisir la bonne orthographe en fonction de la lettre qui suit.
Rappel pour choisir entre "a" et "e" et écrire "an" ou "en",  le plus souvent il faudra s'en souvenir (comme on se souviendrait du visage d'un ami...) car il est assez rare de trouver des mots de la même famille où on entende distinctement "a" ou "e".


  • Ecriture: sur le cahier du jour: tr, vr, Trois, Vramy! veut dire "vraiment" en vieux français...


  • Grammaire:Analyse de la phrase de copie du jour: Voir la photo ci-dessous. Selon notre procédé habituel. Afin que les élèves différencient bien le genre du nombre, la maîtresse demande d'abord le genre de chaque nom, puis le nombre.
  • Nous cherchons d'abord le verbe: "aura", verbe avoir au futur (Éloi n'a pas encore sa voiture).
  • Première question posée au verbe: Qui est-ce qui "aura"? "Éloi", nom propre de personnedans un hexagone de genre masculin et son nombre, singulier.
  • Deuxième question: Éloi aura quoi? "voiture", nom de chose, dans un hexagone, accompagné de l'article "une" qui précise le genre, féminin, et le nombre, singulier.
  • Le mot jaune un adjectif qui nous donne une information sur la voiture. Il portent le "même costume" que le noms qu'il accompagne (voiture): genre féminin et de nombre singulier,




  • Copie: sur le le cahier du jour: "Il ramené pour toi une gaule pour la pêche du poisson. Éloi aura une voiture jaune.
  • Dictée: "l a pêché un poisson pour moi. Il a acheté une boîte pour toi ."
  • Dictée suivante: "Le soir, l'oncle Éloi a ramené mon père dans sa voiture."
  • Pour chaque mot, nous réfléchissons systématiquement à ce que nous écrivons, nous répondons à chaque question que soulève un mot soit à l'aide de règles grammaticales que  nous connaissons, soit par la syllabation/épellation, l'étymologie, les mots de la même famille...Etc).
  •  Lecture Delile : il reste deux élèves qui n'ont pas terminé le livre ( l'un en est à la p. 60 et  l'autre aux histoires après la p.64)



Feuille de calcul établie à partir des calculs sur la page du Bertin nombre 61 à 70
Nous avons fait les exercices numérotés de 1 à 4. Nous terminerons la semaine prochaine (-, x, :)
(les divisions se font en cherchant dans les tables: "en x combien de fois y")



  •  Frise: Voir  PHOTO  au § Écriture

  • Après-midi: Visite au château de Sceaux: 

    animation sur les paysages: un conférencier nous a mené à la "salle des paysages" qui présente une collection de tableaux de paysages. 

  • Le conférencier nous a appris à faire la différence entre un paysage et un jardin: un jardin est un morceau de paysage, il est limité tandis qu'un paysage n'a pas de limite, pas de clôture. Entre les deux, il y a le parc qui est un jardin composé de plusieurs partie. un peintre peut représenter un paysage réel ou bien il peut l'imaginer à partir de plusieurs souvenirs réels qui ne sont pas forcément au même endroit. (tableau commenté: le château de Méréville de Hubert Robert)
  • Cela nous a permis de faire la différence entre le jardin dit "anglais" où on a l'impression que la nature a fait ce qu'elle a voulu mais en réalité, c'est bien un jardinier qui a imaginé le jardin et a décidé de la place de chaque élément du jardin (arbre, étang, buissons, fleurs....), tandis que  dans le jardin "français" on voit très nettement le travail du jardinier (les allées droites, les arbres taillés, alignés, les bassins...).
  • Il nous a commenté plusieurs œuvres en nous expliquant notamment comment procédaient les peintres pour peindre la nature ( d'abord, ils faisaient des croquis dont ils se servaient pour ensuite réaliser leurs tableaux dans leur atelier, ce n'est qu'avec l'invention du chevalet pliable et des tubes de peintures que les peintres ont pu aller peindre dehors).
  • Nous avons vu des tableaux de paysages réels (ceux que les peintres peignaient lorsqu'ils sortaient de leur atelier), mais aussi des paysages "imaginés" à partir de l'union de plusieurs croquis et fait dans des ateliers. 
  • Nous avons admiré des paysages qui donnaient envie de s'y promener grâce à une nature joyeuse, paisible, au ciel ensoleillé, lumineux, mais aussi des paysages peints qui étaient inquiétants parce que leur ciel était sombre et orageux (tableaux du paysagiste Georges Michel qui aimait à peindre des ciels juste avant que n'éclate l'orage...).